L'histoire vraie (de 1949) qui a inspiré le film "l'Exorciste"en 1973.
Tout le monde connaît ou a entendu parler du film l’Exorciste, sorti en 1973, ayant un tel impact que les gens se précipitèrent au cinéma pour visionner ce film révélant au grand public la possession démoniaque. L’intensité de celui-ci fit que de nombreuses personnes firent des malaises ou quittèrent la salle durant la projection. Ce film est tiré du roman de W.P. Blatty, qui mit près de quinze ans à écrire son livre. Mais peu de gens savent que ce récit est tiré d’un fait réel. Il fit du garçon de la véritable histoire une jeune fille dans son roman. C’est la seule grande différence que l’on peut noter.
En Janvier 1949 À Mont Rainier, dans le Maryland, une famille composée du père, de la mère, de la grand-mère d’un jeune garçon et de la tante n’habitant pas cette maison mais y passant beaucoup de temps car ayant de très bons rapports avec son neveu. Cette tante se disait médium et passait son temps à « jouer » au Oui-Ja. Elle y a initié le garçon. Cette pratique, très dangereuse, permet à l’aide d’une planche sur laquelle se trouve l’alphabet et certains autres signes, de prendre contact avec le monde des morts. Dans l’Ancien Testament, cette pratique était punie de mort car elle permettait la venue d’un démon en notre monde. À la suite de ces jeux, des phénomènes étranges se manifestèrent tels que bruits qui n’avaient pas lieu d’être, grattements dans les murs… Puis, les bruits se firent plus insistants, continuant même des nuits entières. Des objets se déplaçant seuls, des fruits volant à-travers la pièce, une table tournant sur elle-même… Dans la chambre du jeune garçon, on s’apercevait qu’au matin, son matelas portait des traces de griffes !!
Le 26 janvier, la tante mourut. Le jeune homme en fut très affecté et se retourna vers la planche de Oui-Ja de sa tante dans l’espoir d’entrer en contact avec elle. Il changea, devint renfermé sur lui-même et ses nuits étaient emplies de cauchemars. La famille, qui ne comprenait pas cette situation devenant insupportable, se retourna vers l’Église pensant y trouver une réponse. Ils furent accueillis par le révérend Schuss. Le révérend entretenait d’étroits rapports avec le Docteur Rhein, docteur en parapsychologie. Dans un communiqué entre eux, on peut lire : « La nuit du 17 au 18 février, je pris l’enfant avec moi pour la nuit, pour constater de moi-même les phénomènes en question. L’enfant s’endormit sur un fauteuil qui peu de temps après se mit à glisser seul sur le plancher de la pièce. Je mis alors l’enfant sur le lit, qui lui aussi se mit à vibrer, le matelas fut mis à terre et glissa latéralement, sous le lit… »
L’enfant fut placé en institut psychiatrique sous la responsabilité du Docteur Mablerose. Il y eut deux rendez-vous, il ne vint pas au troisième, en raison certainement de la peur des parents, peur de l’internement qui, à cette époque, ressemblait plus à un enfermement qu’à un internement. Le révérend leur proposa une autre explication : la possession. La famille se rendit alors à l’église Saint-James, où ils rencontrèrent le Père A. Hugues, jeune prêtre. Lorsque le prêtre et le jeune homme se sont rencontrés, l’enfant était, non comme à son habitude, grossier. Le téléphone sur le bureau du prêtre se mit à bouger tout seul, la pièce devint glaciale. Effrayé, le prêtre conclut à une possession, qui incluait un exorcisme. Les conditions requises n’étaient pas toutes réunies, le prêtre était jeune, sans expérience en la matière… Le Père Hugues se prépara malgré tout le mieux qu’il put. Il fit admettre le garçon à l’hôpital de Georgetown où devait se dérouler l’exorcisme.
Le premier exorcisme : Devant la très grande agitation de l’enfant, la décision de l’attacher au lit avec des sangles fur prise. Hugues commença alors l’exorcisme… Plus l’exorcisme avançait, plus l’enfant devenait violent, prononçait des paroles obscènes et blasphématoires. Le prêtre ne se laissa pas influencer et continua sa séance, mais dans un moment de relâchement, le garçon réussi à défaire une de ses sangles, arracha un ressort du sommier et entailla le bras du prêtre, de l’épaule au poignet. Après cette première tentative, il comprit qu’il était confronté au Diable en personne. Malgré sa réticence envers le phénomène de possession, cette histoire le fit changer d’avis du tout au tout. Le garçon, une fois la crise passée, rentra chez lui.
Dès le lendemain matin, le mot « Louis » apparu sur sa poitrine, marqué avec du sang comme s’il avait été gratté avec des ongles ou autre chose. Les parents, originaires de la ville de Saint-Louis, se rendirent affolés chez l’oncle du jeune homme habitant cette ville. Malgré cela, les phénomènes étranges continuèrent. La fille de cet oncle se rendit à l’église Saint-François Xavier pour parler aux prêtres de ce qui se passait chez elle. Elle rencontra le Père Bishop qui, accompagné du Père Bowdern, se rendit chez la famille. Au moment de leur visite, le garçon était devenu très agité, blasphémait et montrait un grand dégoût envers les prêtres et tous les objets religieux en général.
C’est après cette première rencontre que fut écrit l’un des plus complets rapports sur une possession démoniaque au 20è siècle. Le Père Bowdern tenu un journal de toutes les rencontres avec le démon et de tous les faits qui se passèrent concernant cette affaire.
Voici quelques extraits de ce document :
Mercredi 9 Mars
« …des douleurs intenses à l’estomac semblent avoir frappé le jeune garçon, la mère ayant levé la couverture du lit et la veste de pyjama du petit, nous vîmes de longues égratignures en zigzag sur le torse du jeune homme… »
Vendredi 11 Mars
« …le garçon était endormi quand un flacon d’eau bénite, posé à soixante centimètres de son lit, fut projeté dans l’angle opposé de la pièce.
À notre sortie, un bruit prodigieux se fit entendre venant de la chambre, à notre arrivée, l’armoire avait glissé le long du mur et était maintenant complètement retournée.
Une chaise se déplaça d’environ soixante centimètres.
Un crucifix et divers objets saints disposés sous l’oreiller avaient glissé jusqu’au pied du lit.
Quant aux reliques, elles étaient éparpillées dans toute la pièce… »
Il fut décidé qu’il fallait pratiquer un exorcisme.
Mardi 15 Mars
« …le matelas se mit à vibrer, la relique de Sainte-Margaret posée sur le lit fut une nouvelle fois projetée à travers la pièce. »
Bowdern se rendit chez son archevêque et lui conta cette histoire. L’archevêque décida de pratiquer un exorcisme… Ce sera le Père Bowdern qui pratiquera cet exorcisme, sans connaître la première tentative du Père Hugues.
Mercredi 16 Mars
Le Père Bowdern prit comme assistant le Père Halloran et un autre prêtre.
Ils se rendirent chez la famille en question puis commencèrent la séance d’exorcisme.
Les premières prières provoquèrent la projection du flacon d’eau bénite contre le mur opposé, le lit se mit avoir des soubresauts.
« Le premier Precopio provoqua quant à lui, chez le garçon, une vive réaction.
Trois larges égratignures apparurent sur la poitrine du jeune homme à l’énonciation des noms de Dieu, sa Sainte Mère et de Saint-Michel.
Les marques les plus profondes furent celles d’une tête de diable sur la jambe droite, l’apparition d’un homme cornu dessiné grossièrement et l’apparition du mot “Hell” sur sa poitrine. »
Vendredi 18 Mars
« …le garçon a récité son rosaire en notre compagnie… »
Samedi 19 Mars
« …nous sommes arrivés à 19h00, le garçon alla se coucher à 20h00, l’exorcisme fut très violent, provoquant hurlements et ricanements diaboliques… »
Lundi 21 Mars
Il fut décidé d’emmener le garçon à l’hôpital psychiatrique pour continuer l’exorcisme.
Le langage du jeune homme devint obscènes et violent, il dit avoir vu l’un des prêtres en enfer, qui ne revint plus assister le Père Bowdern… « Je suis surpris de te voir ici ! Que fais-tu en enfer ? »
Dimanche 27 Mars
« …nouvelle phase de crachats diaboliques, il crachait avec une incroyable précision, à 1m50 il pouvait vous toucher en plein visage, ses yeux étaient fermés et pourtant il visait parfaitement… »
Vendredi 1 Avril
Pour faciliter les choses, l’enfant se fit baptiser selon les rites normaux du baptême.
Samedi 2 Avril
Après le baptême, il fallut lui donner l’Eucharistie. Ce fut un véritable combat. Après cinq reprises où l’hostie fut recrachée et plus de deux heures d’acharnement, le rosaire fut récité et le jeune homme avala enfin l’hostie. Dans le courant de la semaine sainte, les phénomènes s’accélérèrent incroyablement. Les prières ayant le plus d’effet étaient celles dédiées à Saint-Michel.
Lundi 18 Avril
10h00 : Communion plus exorcisme, le Diable s’écriait « Ca ne suffit pas… il doit prononcer un mot, un seul mot et il sera libéré, mais il ne le prononcera jamais… »
22h45 : Transe, mais plus calme qu’à l’accoutumée, pendant la prière à Saint-Michel. Puis, d’un coup, une voix ferme et grave sortit de la bouche du garçon « Satan, je suis Saint-Michel et je t’ordonne de quitter ce corps au nom du Seigneur immédiatement !! »
Le garçon fut pris d’un soubresaut, un immense bruit se fit entendre. Au même moment, les prêtres présents dans l’église virent l’image de Saint-Michel combattant le Démon dans le dôme de l’église.
L’enfant sortit de sa transe et dit : « Il est parti. » Il n’avait aucun souvenir de ce qui lui était arrivé mais, malgré cela, gardait l’image de Saint-Michel combattant le Démon.
source:sorcellerie.net wiki