MEXIQUE LA CHASSE AUX DÉMONS EST OUVERTE
MEXIQUE La chasse aux démons est ouverte
Les exorcismes se multiplient au Mexique. C’est un constat de l’Eglise catholique, qui dote désormais chacun de ses diocèses d’un prêtre spécialiste en la matière. Âmes sensibles s’abstenir
A l'extérieur d'une église de Monterey, au MexiqueDroits réservés
Il faut plusieurs personnes pour retenir un possédé, car celui-ci déploie une force surhumaine. Au début de la séance d’exorcisme, le diable se met à crier : "Tais-toi ! Tais-toi !" Puis il contraint sa victime à asséner au prêtre une pluie de coups de poing, de coups de pied et de crachats. Quelques-uns s’expriment dans des langues très anciennes. Dans les cas les plus graves, ils lévitent ou saignent. Le rite d’exorcisme se pratique de plus en plus souvent au Mexique, reconnaît l’Eglise catholique. L’institution a récemment inauguré la première chapelle du pays destinée exclusivement à lutter contre les incursions de Lucifer. La Capilla de las Benditas Almas del Purgatorio [chapelle des Ames bénies du Purgatoire] est une annexe de la cathédrale Notre-Dame-des-Douleurs de Soriano, dans l’Etat de Querétaro, dans le centre du Mexique. Selon son recteur, Rogelio Cano, la région connaît depuis quelque temps une vague exceptionnelle de possessions et de manifestations démoniaques.
"Le nombre de cas a augmenté avec le développement des sectes sataniques. Nous avons constaté une hausse du nombre de personnes sous l’emprise du démon. Il nous fallait donc disposer d’un lieu particulier pour les rites", confie-t-il [au Mexique, on constate une augmentation du nombre de sectes sataniques. Environ 500 groupes ont été recensés dernièrement, essentiellement dans les grandes villes]. Il n’y a pas que dans le Querétaro où les exorcismes vont bon train. Chacun des 86 diocèses de l’Eglise du Mexique dispose de son prêtre exorciste. "Une séance d’exorcisme consiste essentiellement en une journée de prières spéciales visant à expulser un démon du corps dans lequel il s’est glissé ou qu’il contrôle", explique Salvador Espinoza, vicaire général du diocèse de Querétaro. Avant d’entamer une procédure d’exorcisme, les prêtres s’assurent que la victime ne présente aucune maladie mentale.
"Nous les envoyons d’abord consulter un psychiatre, et si celui-ci conclut que les crises ne relèvent pas de son domaine de compétence, nous commençons le traitement", raconte le père Espinoza. Selon son expérience, les exorcismes peuvent être simples ou très compliqués, en fonction des pouvoirs du démon auquel on a affaire. Les prêtres exorcistes doivent avant tout connaître l’identité de l’esprit malin, et c’est pourquoi ils lui demandent son nom. "Il arrive que la réponse soit : 'Nous sommes des légions', ce qui signifie que nous sommes face à plusieurs esprits malins. Il y en a toujours un qui domine et qui est si puissant qu’il est difficile à expulser, mais nous finissons par y arriver", poursuit l’ecclésiastique.
Les cérémonies sont généralement individuelles. "Lorsque nous traitons plusieurs personnes, leurs démons respectifs s’entraident mutuellement, et il est encore plus difficile de les déloger", souligne Espinoza. Lorqu’on lui demande à quoi on reconnaît un possédé, Rogelio Cano répond que "la personne repousse Dieu et tout ce qui est sacré. Puis elle se met à parler dans des langues anciennes. Elle a aussi une force surnaturelle. Parfois, dix personnes ne suffisent pas à la maîtriser."
"Nous aussi nous avons peur, et nous avons parfois les genoux qui s’entrechoquent", avoue-t-il. "Mais il est de notre devoir de nous interposer", poursuit le père Espinoza. Les cas extrêmes ne sont pas courants, précisent les prêtres. Selon la CEM, il y en aurait environ cinq par mois dans tout le pays. Le père Rogelio Cano explique la multiplication des cas de possession par l’influence de certains médias, qui encouragent des comportements impies. Ainsi, l’Eglise souligne que le démon qui apparaît le plus souvent au Mexique est celui de la luxure. "Il est présent dans toutes les régions, et c’est celui qui nous a donné le plus de fil à retordre", affirme Rogelio Cano.
"Le nombre de cas a augmenté avec le développement des sectes sataniques. Nous avons constaté une hausse du nombre de personnes sous l’emprise du démon. Il nous fallait donc disposer d’un lieu particulier pour les rites", confie-t-il [au Mexique, on constate une augmentation du nombre de sectes sataniques. Environ 500 groupes ont été recensés dernièrement, essentiellement dans les grandes villes]. Il n’y a pas que dans le Querétaro où les exorcismes vont bon train. Chacun des 86 diocèses de l’Eglise du Mexique dispose de son prêtre exorciste. "Une séance d’exorcisme consiste essentiellement en une journée de prières spéciales visant à expulser un démon du corps dans lequel il s’est glissé ou qu’il contrôle", explique Salvador Espinoza, vicaire général du diocèse de Querétaro. Avant d’entamer une procédure d’exorcisme, les prêtres s’assurent que la victime ne présente aucune maladie mentale.
"Nous les envoyons d’abord consulter un psychiatre, et si celui-ci conclut que les crises ne relèvent pas de son domaine de compétence, nous commençons le traitement", raconte le père Espinoza. Selon son expérience, les exorcismes peuvent être simples ou très compliqués, en fonction des pouvoirs du démon auquel on a affaire. Les prêtres exorcistes doivent avant tout connaître l’identité de l’esprit malin, et c’est pourquoi ils lui demandent son nom. "Il arrive que la réponse soit : 'Nous sommes des légions', ce qui signifie que nous sommes face à plusieurs esprits malins. Il y en a toujours un qui domine et qui est si puissant qu’il est difficile à expulser, mais nous finissons par y arriver", poursuit l’ecclésiastique.
Les cérémonies sont généralement individuelles. "Lorsque nous traitons plusieurs personnes, leurs démons respectifs s’entraident mutuellement, et il est encore plus difficile de les déloger", souligne Espinoza. Lorqu’on lui demande à quoi on reconnaît un possédé, Rogelio Cano répond que "la personne repousse Dieu et tout ce qui est sacré. Puis elle se met à parler dans des langues anciennes. Elle a aussi une force surnaturelle. Parfois, dix personnes ne suffisent pas à la maîtriser."
"Nous aussi nous avons peur, et nous avons parfois les genoux qui s’entrechoquent", avoue-t-il. "Mais il est de notre devoir de nous interposer", poursuit le père Espinoza. Les cas extrêmes ne sont pas courants, précisent les prêtres. Selon la CEM, il y en aurait environ cinq par mois dans tout le pays. Le père Rogelio Cano explique la multiplication des cas de possession par l’influence de certains médias, qui encouragent des comportements impies. Ainsi, l’Eglise souligne que le démon qui apparaît le plus souvent au Mexique est celui de la luxure. "Il est présent dans toutes les régions, et c’est celui qui nous a donné le plus de fil à retordre", affirme Rogelio Cano.
source:"www.courierinternational.com"
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