EXORCISMES ET POSSESSIONS

EXORCISMES ET POSSESSIONS

RELIGION/Alain Goinot est le nouvel exorciste du diocèse de Monaco. Une fonction ancestrale nouvellement créée en principauté.

Chasse au démon

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Chasse au démon

RELIGION/Alain Goinot est le nouvel exorciste du diocèse de Monaco. Une fonction ancestrale nouvellement créée en principauté.

 

Un exorciste au sein du diocèse de Monaco, ce n’est pas une blague potache. La nomination de l’abbé Alain Goinot à cette fonction a été annoncée début septembre par l’Archevêque Bernard Barsi. Et ce, en raison de la multiplication des demandes. Jusqu’à présent, le diocèse utilisait les services externes d’un prêtre de Nice, le père Bernardi. « Mais depuis quelques temps, les demandes sont plus nombreuses à Monaco. On a donc décidé de nommer une personne spécifiquement en principauté », justifie Monseigneur Barsi, avant d’évoquer le cheminement d’un tel rituel : « Avant de pratiquer un exorcisme, il y a en amont toute une démarche d’écoute, de conseils et d’aide à la prière. Et s’il y a un problème qui dépasse manifestement les compétences humaines, on fait appel à l’exorcisme. Mais cela reste assez rare. »

 

500 à 600 demandes à Nice

A Nice, la pratique est pourtant loin d’être rarissime : le diocèse niçois reçoit en effet 500 à 600 demandes d’exorcisme par an. Et 10 % des demandeurs seraient réellement possédés par des forces occultes. Dans un dossier de L’Obs’ réalisé en 2014 (Obs n° 134), le père Jean Bernardi nous confiait son approche. Le chanoine fait d’abord appel à des « spécialistes » pour évaluer les cas qui lui sont soumis : « Des psychiatres, des magnétiseurs, des désenvoûteurs. J’ai tout un réseau d’experts. En fonction de leur réponse, j’ai un entretien avec la personne. » Il détermine alors quel type d’exorcisme peut alors être pratiqué : la prière de délivrance, l’exorcisme intermédiaire réalisé par un prêtre et le grand exorcisme « où l’on s’adresse au démon. » Comment combat-il Satan ? « On se rend dans une chapelle privée en compagnie de la personne à exorciser avec 4 ou 5 personnes, des prêtres et des laïcs, pour lire les prières. Je pratique le grand exorcisme quand j’ai la quasi-certitude de l’influence du démon. C’est très rare, car cela soulève des énergies insoupçonnées. On est face à l’adversaire de Dieu. Les réactions de la personne exorcisée peuvent être violentes et faire peur », raconte-t-il. Un procédé qui sera manifestement adapté à Monaco avec l’abbé Goinot.

Un exorciste au sein du diocèse de Monaco, ce n’est pas une blague potache. La nomination de l’abbé Alain Goinot à cette fonction a été annoncée début septembre par l’Archevêque Bernard Barsi. Et ce, en raison de la multiplication des demandes. Jusqu’à présent, le diocèse utilisait les services externes d’un prêtre de Nice, le père Bernardi. « Mais depuis quelques temps, les demandes sont plus nombreuses à Monaco. On a donc décidé de nommer une personne spécifiquement en principauté », justifie Monseigneur Barsi, avant d’évoquer le cheminement d’un tel rituel : « Avant de pratiquer un exorcisme, il y a en amont toute une démarche d’écoute, de conseils et d’aide à la prière. Et s’il y a un problème qui dépasse manifestement les compétences humaines, on fait appel à l’exorcisme. Mais cela reste assez rare. »

 

500 à 600 demandes à Nice

A Nice, la pratique est pourtant loin d’être rarissime : le diocèse niçois reçoit en effet 500 à 600 demandes d’exorcisme par an. Et 10 % des demandeurs seraient réellement possédés par des forces occultes. Dans un dossier de L’Obs’ réalisé en 2014 (Obs n° 134), le père Jean Bernardi nous confiait son approche. Le chanoine fait d’abord appel à des « spécialistes » pour évaluer les cas qui lui sont soumis : « Des psychiatres, des magnétiseurs, des désenvoûteurs. J’ai tout un réseau d’experts. En fonction de leur réponse, j’ai un entretien avec la personne. » Il détermine alors quel type d’exorcisme peut alors être pratiqué : la prière de délivrance, l’exorcisme intermédiaire réalisé par un prêtre et le grand exorcisme « où l’on s’adresse au démon. » Comment combat-il Satan ? « On se rend dans une chapelle privée en compagnie de la personne à exorciser avec 4 ou 5 personnes, des prêtres et des laïcs, pour lire les prières. Je pratique le grand exorcisme quand j’ai la quasi-certitude de l’influence du démon. C’est très rare, car cela soulève des énergies insoupçonnées. On est face à l’adversaire de Dieu. Les réactions de la personne exorcisée peuvent être violentes et faire peur », raconte-t-il. Un procédé qui sera manifestement adapté à Monaco avec l’abbé Goinot.

 

source: "lobservateurdemonaco.mc"



26/08/2016
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