La fonction d'exorcisme est à la base de toute pastorale dans l'Église Catholique.
La fonction d'exorcisme est à la base
de toute pastorale dans l'Église Catholique.
4.1 - L'exemple du Christ :
A - Le Christ commence sa vie publique en chassant les démons (Mt 4, 23-24), aussitôt après le baptême au Jourdain et la retraite au désert. St Marcdécrit même au tout début de son Evangile une scène d'exorcisme public, à Capharnaüm, dans la synagogue (Mc 1, 23-26) ! Quand à Luc, il ne se prive pas non plus de relater le même épisode (Lc 4, 33-35).
B - Il n'est pas possible de confondre, de bonne foi, les guérisons par exorcisme et les guérisons de maladies diverses, car le texte sacré fait explicitement la distinction à de nombreuses reprises (Mt 4, 24 ; Mt 8, 16). Il signale même l'expulsion de démons qui, par leur présence, simulent des maladies organiques, comme dans la scène du démoniaque muet (Mt 9, 32), ou celle d'un aveugle et muet (Mt 12, 22), ou encore l'épisode du démoniaque épileptique (Mt 17, 14-18). St Marc relate, de même que Matthieu, la guérison de la fille de la Cananéenne, qui était tourmentée par un démon impur (Mc 7, 25-30 ; Mt 15, 21-28).
C - Les méthodes distinctes employées par Jésus, qui expulse les démons par menace, alors qu'il guérit les malades en leur imposant les mains, sont explicites chez Luc (Lc 4, 40-41). Il était médecin, et donc il s'était renseigné avec précision ; sa relation « professionnelle » des faits est indiscutable.
4.2 - L'exemple des Apôtres :
Ils ont chassé les démons dès le début de leur apostolat.
A - Dès leur appel pour la mission, les Apôtres reçoivent le pouvoir de chasser les démons et de guérir les malades, (Mt 10, 1). Et le Christ précise les limites du mandat qu'il leur donne (Mt 10, 7-8):
« Chemin faisant, proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
Marc confirme aussi cette investiture d'un pouvoir d'exorcisme accordé aux Apôtres, dans le récit de l'Institution des Douze (Mc 3, 13-15) :
« Puis il gravit la montagne et il appelle à lui ceux qu'il voulait. Ils vinrent à lui, et il en institua Douze pour être ses compagnons et pour les envoyer prêcher, avec pouvoir de chasser les démons. »
B - Les Apôtres ont effectivement exercé ce pouvoir d'exorcisme. On en trouve la trace chez Marc (Mc 6, 12-13). Et ils ont même connu des échecs. On voit par exemple chez le même, au chapitre 9, versets 14 à 29, un père de famille dont le fils est affligé par un démon qui provoque de l'épilepsie. On a recours à Jésus parce que les disciples ont échoué dans leur tentative d'expulsion du démon.
La même scène se retrouve chez Mathieu (Mt 17, 14-21). Le Christ explique alors que pour les « gros poissons », comme celui de ce jour, il faut y mettre de la foi, du jeûne et de la prière ; ce qui renvoie à l'ascèse du séjour au désert, et à la sainteté personnelle des Apôtres pour ce ministère délicat...
4.3 - Le mandat d'exorcisme des Apôtres :
Il a été confirmé et étendu par le Christ, après sa résurrection.
Voici ce qu'on trouve en Marc (Mc 16, 15-17) :
« Allez dans le monde entier, proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langue nouvelle, ils saisiront les serpents, et s'ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux infirmes et ceux-ci seront guéris. »
Chapitre V
La fonction exorciste dans l'Église Catholique
repose sur plusieurs piliers
5.1 - Le sacrement de baptême, qui incorpore à l'Église, commence par un (ou plusieurs) exorcisme(s) (C.E.C n° 1237). C'est la voie normale pour entrer dans l'Église et pour accéder aux autres sacrements.
5.2 - Le sacrement de pénitence nous fait rentrer dans l'amitié de Dieu par l'aveu de la faute suivie de l'absolution sacramentelle. C'est la voie normale du retour pour ceux qui ont eu le malheur de tomber dans le péché. Or sa fonction est bien de chasser le démon (exemple : la conversion de Charles de Foucauld suite à sa confession auprès de l'Abbé Huvelin en octobre 1886), ou d'affaiblir son action en nous, en accroissant nos forces spirituelles (C.E.C. n° 1496).
5.3 - Le sacramental de l'Exorcisme est le moyen par lequel l'Église, dans des cas particuliers (infestation, obsession, possession) délivre ses enfants de l'action du démon (C.E.C. n° 1673).
5.4 - Le petit exorcisme, dit de Saint Michel, avait été promulgué en 1886 par le Pape Léon XIII en vue d'être récité par les prêtres du monde entier à la fin de toutes les messes basses (Le Souverain Pontife a modifié le texte des prières prescrites après la messe basse. — in Nouvelle revue théologique, 18, 1886, 464).
Chapitre VI
Le démon est à l'œuvre dans l'Église.
Voici trois citations à l'appui de cette affirmation :
6.1 - Le pape Paul VI, le 29 juin 1972 : « Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que, par quelques fissures, la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » (voir site officiel du Vatican(vatican.va) : version en italien, Sommi Pontefici, Paolo VI, Omelie, 1972, 29 giugno 1972)
6.2 - Le cardinal Albino Luciani (futur pape Jean-Paul 1er) : « Je ne veux rien faire avec le Vatican ! Il y a le diable au Vatican ! » (1977) (Cité dans le livreFatima, Salut du monde, p. 327-338).
6.3 - Le pape Benoît XVI, le 11 mai 2010, dans l'avion le conduisant au Portugal : « Les souffrances de l'Église viennent de l'intérieur même de l'Église, du péché qui existe dans l'Église. Cela aussi on l'a toujours su, mais nous le voyons aujourd'hui de façon réellement terrifiante : la plus grande persécution contre l'Église ne vient pas d'ennemis du dehors, mais elle naît du péché dans l'Église, et l'Église a donc un profond besoin de réapprendre la pénitence, d'accepter la purification, d'apprendre d'une part le pardon mais aussi la nécessité de la justice. Le pardon ne remplace pas la justice ». (voir site officiel du Vatican (vatican.va) : version en français, Souverains Pontifs, Benoît XVI, Voyages, Voyages Apostoliques en dehors de l'Italie, Portugal 11-14 mai 2010, Rencontre de Benoît XVI avec les journalistes au cours du vol vers Lisbonne le 11 mai 2010)
Par ces trois exemples, pris au plus haut niveau, nous comprenons qu'il y a une action croissante, réelle et mystérieuse, de Satan au cœur même de l'Église. Ce qui ne doit étonner personne, car cela a commencé avec Judas, déjà au temps du Christ ! C'est le « mystère d'iniquité ».
Chapitre VII
L'examen impartial de l'efficacité actuelle de la fonction exorciste dans l'Église démontre son grand affaiblissement.
7.1 - Le sacrement de baptême a été abîmé et bouleversé.
Voici une affirmation provenant d'un entretien du père Dom Gabriel Amorth, exorciste à Rome, donné à la revue « Trente jours » en juin 2001 et qu'on peut retrouver à l'adresse suivante : http://saintmichelarchange.free.fr/trentejours.htm
« ...mais le rite du baptême des enfants a lui aussi été abîmé. Il a étébouleversé au point qu'en a presque été éliminé l'exorcisme contre Satan, qui a toujours eu une très grande importance pour l'Église, une importance telle qu'on l'appelle l'exorcisme mineur. Paul VI lui-même a publiquement protesté contre ce nouveau rite ».
Pour ceux qui s'intéressent à cette question et veulent comparer eux-mêmes, nous proposons en annexe les rites avant et après leur réforme. C'est très édifiant...
Si on considère que l'exorcisme comprend des prières et invocations, il y en a dans les deux rites ; mais si on considère que l'exorcisme, c'est aussi l'injonction, l'ordre donné à Satan de partir et de ne pas revenir, alors la différence est flagrante !
7.2 - La pratique de la confession est en baisse constante.
Chacun peut en faire l'expérience dans sa paroisse ou dans les paroisses avoisinantes : pratiquement partout, les confessionnaux ont disparu. À de rares exceptions près, les créneaux horaires pour la confession sont très étroits, et pourtant on ne peut pas dire que les confessionnaux soient pris d'assaut ! Une longue pratique de l'absolution collective a détourné les fidèles de la confession individuelle régulière et mensuelle. Et cette pratique de l'absolution collective était, est en contradiction totale avec ce que préconisait le Saint-Siège. Récemment encore, un cardinal français a dû intervenir pour mettre fin à ce genre de pratique parmi ses prêtres diocésains! Quant à faire ses Pâques...
Or les prêtres donnés en modèle par le Vatican passaient de longues, très longues heures au confessionnal ; que l'on pense au Saint Curé d'Ars, au Padre Pio... On se souviendra également, de Benoîte Rencurel, la voyante du Laus (Lieu d'apparition récemment reconnu par Mgr Di Falco), allant voir les pénitents qui sortaient de confession en leur disant : « Il faudrait y retourner ! Vous avez oublié ça et ça... ». Et encore elle arrêtait certains de ceux qui allaient communier en leur disant : « Pas aujourd'hui ! Il faudrait d'abord confesser ceci ou cela. »
Alors ? Les catholiques actuels seraient-ils tellement meilleurs que ceux du passé qu'ils n'ont plus besoin de confession ?
7.3 - La carence terrifiante de l'exorcisme.
Dans ce domaine la situation est tout aussi grave : il suffit pour s'en convaincre de lire l'extrait suivant de l'article cité ci-avant et intitulé « La fumée de Satan dans la maison du Seigneur » de Stéfano Maria Paci (30 jours — juin 2001).
S.M. Paci : « Vous vous battez contre le démon tous les jours. Quel est le plus grand succès de Satan ? »
Don Amorth : « Réussir à faire croire qu'il n'existe pas. Et il y a presque réussi. Même à l'intérieur de l'Église. Nous avons un clergé et un épiscopat qui ne croient plus au diable, aux exorcismes, aux maux extraordinaires que le diable peut provoquer ni non plus au pouvoir que Jésus a donné de chasser les démons. Depuis trois siècles, l'Église latine — au contraire de l'Église orthodoxe et de différentes confessions protestantes — a presque entièrement abandonné le ministère de l'exorcisme. Comme le clergé ne pratique plus les exorcismes, comme il ne les étudie plus et ne les a jamais vus, il n'y croit plus. Et il ne croit plus non plus au diable. Nous avons des épiscopats entiers qui sont hostiles aux exorcismes. Il y a des pays dans lesquels il n'y a pas un seul exorciste, comme, par exemple, l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne, le Portugal. Une carence terrifiante ». [Texte intégral de l'interview dans la rubrique "Actualités"]
Dans le corps de ce même article, don Amorth nous informe que le nouveau rituel qui vient d'être promulgué par Rome pour les rares prêtres exorcistes qui pratiquent réellement, est totalement inefficace, parce que rédigé par des incompétents qui se mêlent d'organiser ce qu'ils ne connaissent pas ou n'ont jamais pratiqué ! [Et si l'on avait aussi affaire à des malveillants qui auraient profité de l'occasion pour réformer ce qu'ils réprouvaient ?]
Nous conseillons à tous ceux qui ne nous croiraient pas et qui ont un accès Internet d'aller lire l'intégralité de ces entretiens donnés par le père Amorth à l'adresse indiquée ci-avant ; c'est vraiment édifiant !
7.4 –- La suppression de l'exorcisme de Saint Michel.
Et pour terminer ce chapitre il nous faut signaler que le petit exorcisme de St Michel, qui était dit par les prêtres du monde entier à la fin de chaque messe basse, a été supprimé en 1964, privant ainsi l'Église de plus de cent mille « petits exorcismes » chaque jour...
Or, en cette année 1964, précisément, on constate dans les statistiques connues, et par recoupement, le retournement à la baisse de la courbe des vocations et des effectifs dans la grande majorité des congrégations religieuses, et dans le monde entier. Et si elles ont remonté un peu par ci ou par là, elles n'ont jamais retrouvé, au grand jamais, les niveaux d'antan... Or ces statistiques sont l'indice clef de la vitalité de l'Église.
Conclusion de cette 2ème partie.
Nous pensons avoir démontré dans ce qui précède la carence actuelle dans la pratique exorciste, et par voie de conséquence, l'affaiblissement de la pastorale qui en découle obligatoirement.
Nous laisserons chacun tirer les conclusions logiques, y compris celles qui ont trait à la « Nouvelle Evangélisation » prévue à partir d'octobre 2012...
Annexe I
En vue de la comparaison :
Voici les extraits des deux rites (au moins !) coexistant du baptême.
A - Extraits de la Cérémonie du Baptême selon un missel quotidien complet du rite dit de St. Pie V (Ed. Sainte-Madeleine – Imp. SPLICHAL –Turnhout – Belgique – 1990).
On citera ici seulement la partie « exorcisme ».
[...]
Le prêtre souffle alors trois fois en forme de croix sur l'enfant :
Sors de cet enfant, esprit impur, et fait place à l'Esprit Saint, le Consolateur.(1er exorcisme)
Il pose la main sur la tête de l'enfant.
Prions.
Dieu tout-puissant et éternel, Père de notre Seigneur Jésus Christ, daignez jeter un regard sur votre serviteur N..., qu'il vous a plu d'initier aux mystères de votre foi ; délivrez-le de tout aveuglement du cœur, brisez tous les liens dont Satan l'avait enchaîné ; donnez-lui accès à votre bonté et que, marqué du sceau de votre sagesse, et purifié de l'infection des vices, il vous serve dans l'Église (etc). (Invocation)
[...]
Le prêtre fait alors l'exorcisme.
Je t'adjure, esprit impur, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, vas-t-en et retire-toi de ce serviteur de Dieu. Celui-là te l'ordonne, maudit damné, qui a marché sur les flots de la mer et qui a tendu la main à Pierre, près d'être submergé. Donc démon maudit, reconnais ta condamnation, rends hommage au dieu vivant et véritable, rends gloire à Jésus Christ, son Fils, et au Saint Esprit, éloigne-toi de ce serviteur N..., car notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ a daigné l'appeler à sa sainte grâce, à sa bénédiction et aux eaux vives du baptême. (2ème exorcisme)
Avec le pouce, le prêtre fait un signe de croix sur le front de l'enfant.
Et ce signe de la croix sainte, que nous imprimons sur son front, toi, maudit démon, n'aie jamais l'audace de le profaner. Par le même Jésus-Christ, notre Seigneur. R/ Ainsi soit-il.
[...]
En arrivant aux fonts baptismaux, le prêtre dit :
Je t'adjure, esprit immonde, au nom de Dieu, le Père tout-puissant, et au nom de Jésus Christ, son Fils, notre Seigneur et notre Juge, et par la vertu du Saint Esprit, de te retirer de cette créature de Dieu, N..., (etc). (3ème exorcisme)
[...]
Il touche alors les narines :
En odeur de suavité.
Pour toi, Satan, éloigne-toi car le jugement de Dieu est proche.
Interrogation formelle faite par le prêtre à celui qui doit être baptisé :
Pr. : N..., renoncez-vous vous à Satan ?
Parrain : J'y renonce.
Pr. : Et à toutes ses œuvres ?
Parrain : J'y renonce.
Pr. : Et à toutes ses astuces ?
Parrain : J'y renonce.
[...]
B - Extraits de la Cérémonie du Baptême selon un missel quotidien complet du rite de Paul VI (Missel du dimanche - présenté par Pierre Jounel - texte liturgique officiel – Ed. Desclée - avril 1994 - avec imprimatur en date du 2 mai 1981 - page 1025 et suivantes).
Le rite d'accueil est considérablement simplifié : après quelques mots de salutations et quelques questions aux parents pour demander le prénom choisi, et pour vérifier qu'ils sont bien conscients qu'ils auront à éduquer leur enfant dans la foi.
Le prêtre marque le front de l'enfant avec le signe de la croix, et après lui, les parrains et marraines répètent ce signe.
Il y a ensuite une lecture de la parole divine, et une homélie par le prêtre. Puis il propose des intentions pour une prière commune.
Il dit par exemple :
Pour ces enfants ; afin qu'ils deviennent par le baptême des fils adoptifs en qui Dieu pourra se complaire, prions le Seigneur.R/ Écoute-nous, Seigneur.
Afin que, nés de l'eau et de L'Esprit-Saint, ils vivent toujours selon ce même Esprit et sachent à leur tour révéler aux hommes cette vie nouvelle, prions le Seigneur.
R/ Afin qu'ils puissent échapper aux pièges du démon et aux attraits du mal, prions le Seigneur (Invocation).
R/ {...]
Imposition de la main ou onction.
Dieu éternel et tout-puissant, tu as envoyé ton fils dans le monde pour nous libérer du pouvoir de Satan, l'esprit du mal, et pour que l'homme, arraché aux ténèbres, soit introduit dans l'admirable lumière de ton royaume.
Nous t'en supplions instamment : fais que ces enfants rachetés du péché originel resplendissent de ta présence : et que l'Esprit Saint habite en eux. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur (Invocation).
Tous : Amen.
Après la bénédiction de l'eau, vient la renonciation à Satan :
Le prêtre s'adresse aux parents et aux parrains en ces termes :
[...]
Ayez le souci de les faire grandir dans la foi pour casser de vie divine ne soit pas affaibli par l'indifférence et le péché, mais se développe en eux de jour en jour.(Etc).
L'interrogation :
Le prêtre : Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché ?
Les parents et parrains : Oui, je le rejette.
Le prêtre : Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au mal ?
Les parents et parrains : Oui, je le rejette.
Le prêtre : Pour suivre Jésus-Christ, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché ?
Les parents et parrains : Oui, je le rejette.
Après la profession de foi et le baptême, vient l'onction avec le Saint-Chrême :
En même temps qu'il fait l'onction, le prêtre dit :
Par le baptême, le Dieu tout-puissant, Père de notre seigneur Jésus-Christ, vous a libéré du péché et vous a fait renaître de l'eau et de l'Esprit, etc…
Maintenant que nous avons établi l'importance de la fonction exorciste dans l'Eglise, ainsi que sa situation actuelle, il nous faut maintenant a border les demandes de Notre-Dame à Fatima et à Tuy.
source:
"www.fatima.be"
A découvrir aussi
- Vade Retro Satanas
- Le diable et l’exorcisme romain
- Lutte contre le démon (existence et raison d'être de la tentation et les remèdes)