EXORCISMES ET POSSESSIONS

EXORCISMES ET POSSESSIONS

La grâce du Baptême

« Avant le baptême, nous étions esclaves du diable ; le baptême nous a rendus les véritables esclaves de Jésus-Christ. »
Esclaves de Jésus-Christ, c'est-à-dire participants volontaires et en toute connaissance à la vie divine donnée par Jésus dans les sacrements, spécialement le sacrement de baptême qui nous ouvre à la vie divine en nous faisant participants à la vie même de Dieu.

En conséquence de la faute d'Adam, chef du genre humain, nous venons au monde avec une âme souillée par le PECHE ORIGINEL, c'est-à-dire privée de la grâce sanctifiante, participation à la vie même de Dieu. Cette privation de la vie surnaturelle fait que nous naissons, soumis à l'emprise du démon. Il est le maître chez nous, un maître tyrannique, qui ne possède aucun droit, mais qui occupe la place. C'est pourquoi, avant de verser l'eau sainte du baptême sur notre front, le prêtre procède aux exorcismes contre Satan :
« Sors de cet enfant, esprit immonde, et laisse la place à l'Esprit-Saint !»
Par deux et trois fois, le même ordre est réitéré : Sors ! Va-t-en ! Tu n'es plus maître ici. Retire-toi, esprit du mal, et laisse la place à l'Esprit-Saint.

En vertu de ces paroles jointes à celle du rite essentiel, le démon est obligé de s'en aller ; et Dieu, Trinité sainte – [Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, un SEUL Dieu en trois Personnes égales – distinctes et consubstantielles, d'où le signe de croix : Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi-soit-il] – fait en nôtre âme son entrée silencieuse et sanctifiante.

La vie surnaturelle qui avait été donnée à nos premiers parents Adam et Eve, a été perdue pour eux et leurs descendants par leur grave désobéissance à l'ordre divin. Elle nous est miséricordieusement rendue à cet instant, au moment où le prêtre dit :
« Je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. »
A l'instant même, nous sommes devenus enfants de Dieu. Satan ne pourra plus exercer sa tyrannie que si nous l'obligeons à revenir en commettant le PECHE MORTEL. (relire les dix commandements de Dieu.)

Que les hommes qui vivent sans la grâce du baptême, soient les esclaves du démon, il suffit, pour s'en convaincre, de réfléchir à ce qu'était le monde païen avant la venue de Notre Seigneur, et sur ce qu'il est encore aujourd'hui après vingt siècles de prédication évangélique. Satan y régnait et y règne toujours en maître incontesté. Quels ravages exerce-t-il dans les âmes ! Quels avilissements produit-il dans les corps ! Satan a son lieu de prédilection dans les pays islamique où il règne en maître. L'Islam, c'est la haine de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, incarné dans le sein de la Vierge Marie par l'opération du Saint-Esprit. Lire l'évangile de St Luc I, 26-38 
Même dans nos vieux pays chrétiens qui retournent en si grande partie au paganisme, ou – péché autrement plus grave – qui professent ouvertement l'athéisme, [ Voyez la christianophobie en France, haine du Christ financée par nos impôts! car la République a été inspirée par Lucifer!] - ne voyons-nous pas Satan triompher à nouveau, et multiplier par milliers et par milliers le nombre de ses esclaves ? C'est une vérité d'expérience que nous devenons l'esclave de notre séducteur. « L'ordre de justice divine est ainsi constitué, enseigne saint Thomas d'Aquin, que si quelqu'un cède à la suggestion d'un autre pour pécher, il doit être soumis au pouvoir de cet autre pour être puni, selon cette parole de saint Pierre en sa deuxième épître ‘ a quo quis superatus est, hujus et servus est.' Traduisons : ‘On est esclave de celui par qui on s'est laissé vaincre.' C'est ainsi que Satandevient le tyran de toute âme dont Dieu ( Dieu trinitaire) n'est plus maître.

Combien nous devons donc estimer la grâce de notre baptême ! En nous arrachant à l'esclavage de contrainte du démon, elle nous rend les véritables esclaves de Jésus-Christ. Car la vie divine n'est alors versée dans notre âme qu'en vertu des mérites de la Passion et de la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix.

Adam, abusant de sa liberté, avait pu désobéir à Dieu et l'offenser gravement. Mais son péché commis, il ne pouvait se racheter. Impuissant à offrir une réparation adéquate, égale à l'offense, il entraînait avec lui toute sa descendance dans la damnation.

C'est alors que, par une miséricordieuse condescendance, le Fils de Dieu s'est offert à son Père pour satisfaire à la Justice divine infiniment offensée. Il s'est fait homme dans la plénitude des temps. Pendant les trente-trois années de sa vie sur la terre, il a prié, travaillé, lutté, souffert pour arracher nos âmes à l'esclavage du démon. Toutes ses actions et souffrances, et principalement sa mort en croix, sont d'une valeur infinie car Jésus est à la fois homme et Dieu. Il souffre en tant qu'homme mais sa nature divine donne à ses souffrances humaines une valeur divine donc infinie. Par ses souffrances en tant qu'homme et Dieu, il a payé notre dette. Il nous a rachetés à haut prix « non pas au prix des choses corruptibles comme l'or et l'argent, mais au prix de son sang. » (1 Pierre 1 :18) 
Nous sommes sa conquête, son peuple acquis, son héritage, son bien, sa propriété. Nous lui appartenons entièrement. Nous nous trouvons divinement marqués du sceau de sa possession. Nous voici devenus « ses véritables esclaves » par un prodige inouï de son amour, puisque c'est son amour qui l'a fait s'incarner et accepter de mourir pour nous.



20/06/2012
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