EXORCISMES ET POSSESSIONS

EXORCISMES ET POSSESSIONS

LE MUET POSSÉDÉ (Marc 9, 17-29) (4e dimanche de Carême)

LE MUET POSSÉDÉ (Marc 9, 17-29)
(4e dimanche de Carême)

Quelqu'un de la foule dit à Jésus : " Maître, je t'ai apporté mon fils qui a un esprit muet. Quand il le saisit, il le jette à terre, et il écume, grince des dents et devient raide. Et j'ai dit à tes disciples de l'expulser et ils n'en ont pas été capables. " - " Engeance incrédule, leur répond-il, jusques à quand serai-je auprès de vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ? Apportez-le-moi. Et ils le lui apportèrent. Sitôt qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant qui tomba à terre et il s'y roulait en écumant. Et Jésus demanda au père : " Combien de temps y a-t-il que cela lui arrive ? " - " Depuis son enfance, dit-il ; et souvent il l'a jeté soit dans le feu soit dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous. " - " Si tu peux ! ... reprit Jésus ; tout est possible à celui qui croit. " Aussitôt le père de l'enfant de s'écrier : " Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! " 

Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : " Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus. " Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit, et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : " Il a trépassé ! " Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : " Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ? " Il leur dit : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile (Marc 9,16-30) décrit la guérison d’un fils muet, possédé du démon, que son père amène à Jésus. Le Seigneur dit au père : " Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit ". Le père s’écrie, avec des larmes : " Je crois, mais aide mon incrédulité ". Nous ne pourrions trouver une meilleure formule pour exprimer en même temps l’existence de notre foi et la faiblesse de cette foi. Mais sommes-nous capables de pleurer avec des larmes ardentes quand nous disons à notre Sauveur : " Je crois... mais aide mon incrédulité ! ". Jésus a pitié du père. Il accepte une telle foi. Il guérit le fils. Les disciples, parlant au Maître en particulier, lui demandent pourquoi eux-mêmes n’ont pu chasser ce démon. Jésus répond : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière ". N’allons pas croire qu’une abstinence prolongée et des prières répétées suffisent à donner cette force que les disciples ne possédaient pas encore. La prière et le jeûne, au sens le plus profond de ces mots, signifient la renonciation radicale à soi-même. la fixation de l’âme dans cette attitude de confiance et d’humilité qui attend tout de la miséricorde de Dieu, la soumission de notre volonté à la volonté du Seigneur, la remise de notre être tout entier entre les mains du Père. Celui oui — par la grâce de Dieu — atteint cet état peut chasser les démons. Ne pourrions-nous pas faire au moins les premiers pas dans cette voie ? Si nous essayons, nous serons étonnés des réussites que nous obtiendrons.



05/05/2012
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