EXORCISMES ET POSSESSIONS

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LES DEMONS DE L'ISLAM

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Iblis ou Azazil (Azazel) ou encore Shaytân (Satan, le Diable) est le chef des démons (shayâtîn). Seul ange à refuser de se prosterner devant Adam après que Dieu l’a créé de l’argile, il est maudit par Allah qui le laisse libre de tenter les faibles. Maître des anges déchus, il enseigna aux hommes l'art de fabriquer des armes, de fondre les métaux pour créer de la monnaie. C'est lui qui montra aux femmes l'art d'employer des fards et autres ornements. Il apprit également aux géants à utiliser leur force et à remuer leurs passions. Il enseigna la vertu des simples (herbes) et la force des poisons, des enchantements, des fascinations. Il enseigna enfin l'astronomie, la divination par les signes de l'air, de la terre et de la lune.

- Les shayâtîn (satans) se reproduisent rapidement, comme le feu qui est le fond de leur nature. Ils circulent dans chacun de nous comme le sang dans nos veines. Ils posent leur tête semblable à celle du serpent sur le cœur de l’homme. L’action du shaytân (singulier de shayâtîn) est permanente. Il séduit, trompe, égare, fait des promesses fallacieuses. Son but est de détourner l’homme de Dieu. Il prend l’apparence d’animaux, le cheval, le chameau, voire de monstres. Les shayâtîn sont souvent confondus avec les djinns.

- Les djinns (génies), tour à tour bénéfiques ou néfastes, furent créés par Allah à partir du feu, deux mille ans avant l’apparition d’Adam. Ces djinns sont des êtres invisibles, doués d’intelligence. Il y a des djinns de la terre, de l'air et de l'eau ; ils sont divisés en quarante troupes de six cent mille. Les lieux que les djinns affectionnent et qu'ils hantent de préférence sont les bains, les puits, les latrines, les carrefours, les ruines, les lieux déserts, les rivières, la mer, etc. Aussi les Arabes superstitieux, lorsqu'ils entrent dans un de ces endroits, ont-ils toujours la précaution de crier préalablement : « Destour ! Destour ! Ia moubarakin ! » (Permettez ! Permettez ! Bienheureux !).
Les djinns vivent, comme les hommes, en tribus, se marient et font des enfants, contractent des alliances et se déclarent la guerre. Pourtant, ils ne sont pas limités par un corps, ont le don de se déplacer très rapidement et même d’être partout. Ils errent la nuit et prennent tantôt les apparences de monstres laids, tantôt celles d’animaux familiers comme le cheval ou le chien. Mais leur attachement à la terre leur fait préférer la forme des animaux rampants. Leurs relations avec les hommes sont étroites. Ils sont capables d’amitié et savent être reconnaissants envers ceux qui leur font du bien. Ils peuvent s’accoupler avec des humaines qui risquent d’engendrer des êtres extraordinaires ou diaboliques (marids et ifrits). On leur attribue les faits inexplicables et ils inspirent les artistes et les devins. Ils sont capables d’œuvres considérables. Mais ils ignorent les ghayb ou mystères de l’avenir (Coran, XXXIV, 14). Ils sont croyants ou incroyants, car le Prophète a été envoyé aussi pour eux. Des auteurs prétendent qu'au moyen de certains talismans ou de certaines invocations on peut forcer un djinn à servir comme un esclave. Nul homme n’a jamais exercé sur les djinns un pouvoir plus absolu que Salomon. Son talisman était le célèbre anneau sur lequel est gravé le nom du Dieu très-haut. Cet anneau était composé moitié de cuivre, moitié de fer : le cuivre soumettait à Salomon les djinns musulmans, et le fer les djinns rebelles. Ils ont été enrégimentés dans les troupes du roi (Coran, XXVII, 17) et ils ont travaillé à la construction du Temple (ibid., XXXIV, 12) 24. Lorsqu'un croyant se voit menacé par l'apparition d'un djinn malfaisant, il doit crier : « Hadid ! Hadid ! Ia machoum ! » (Du fer ! Du fer ! Misérable !) parce que le démon est censé avoir peur de ce métal.
La croyance aux djinns vient de l’antéislam. Ils font partie d’un ensemble de génies plus ou moins redoutables et sont à rapprocher des ghouls et des ifrits. Ils ont dû être les objets d’un culte et traités comme des dieux. Le Coran en est témoin (ibid., XXXIV, 41) ; quand Dieu demande aux anges si les hommes les ont adorés, ils répondent : « Non ! Ils adoraient les djinns en qui la plupart d’entre eux croyaient. » Iblis (Satan) est appelé djinn dans un verset (ibid., XVIII, 50), mais il est compté parmi les anges (ibid., II, 34). La question des rapports entre djinns et satans (shayâtîn) est obscure. La tendance à considérer les djinns comme plutôt malfaisants est celle de beaucoup de commentateurs : à propos de l’installation de l’homme sur la Terre comme vicaire de Dieu, ils expliquent qu’il aurait été précédé en cela par les djinns, qui, à cause de leurs crimes, auraient été destitués de cette fonction.
Les musulmans, qui croient que personne ne peut prédire l'avenir hormis Dieu, pensent qu'une personne pactisant avec un djinn pourrait savoir énormément de choses essentiellement sur le passé des gens et parfois sur leur présent.

- Le ghoul est un démon, fils de Shaytân, qui a pour principale occupation de dévorer les hommes. Les ghouls peuvent aussi bien avoir la forme humaine que la forme animale ; ils séjournent de préférence dans les cimetières ou dans les lieux désertiques. Le ghoul est un véritable loup-garou. Il y a aussi des ghouls femelles qui jouent à peu près le même rôle que nos succubes.

- L'ifrit est une énorme créature de feu ailée, féminine ou masculine, qui vit sous terre et fréquente les ruines.

- Le saalah est un esprit malfaisant qui se tient ordinairement dans les forêts. Lorsqu'il s'est emparé d'un homme, il s'amuse avec lui comme le chat fait de la souris. Pour attirer les voyageurs qui passent, il feint d'être attaqué par un loup et d'appeler au secours, en promettant une forte récompense à son libérateur.

- Le ghaddar est un monstre analogue, qui abonderait principalement au Yémen et en Haute Egypte.

- Le delhan est un démon qui habite les îles voisines de la côte et attaque les vaisseaux en pleine mer.

- Les marada sont des démons audacieux et insolents qui répandent la corruption.

Selon la Sunna, il est fortement conseillé d'apprendre le verset du Trône :
"Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même ‹al-Qayyum›. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône ‹Kursiy› déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand." (Coran II, 255)
ainsi que les deux dernières sourates du Qoran :
- "Dis : ‹Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante,
contre le mal des êtres qu'Il a créés,
contre le mal de l'obscurité quand elle s'approfondit,
contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les noeuds
et contre le mal de l'envieux quand il envie›." (CXIII)
- Dis : ‹Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes.
Le Souverain des hommes,
Dieu des hommes,
contre le mal du mauvais conseiller, furtif,
qui souffle le mal dans les poitrines des hommes,
qu'il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain›. (CXIV)
Ces paroles de Dieu sont un remède contre les assauts ou les mauvaises pensées des Démons. 

source"compilhistoire.pagesperso-orange.fr"



23/07/2017
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