EXORCISMES ET POSSESSIONS

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Quelques définitions relatives au diable

Quelques définitions relatives au diable

Diable : (du latin "diabolus, et du grec "diabolos", calomniateur) Le diable représente dans la religion chrétienne l'esprit du mal, le mauvais génie. Pour la théologie, il est un ange déchu qui s'oppose à Dieu. Depuis l'iconographie médiévale, le diable est le chef suprême des démons. Il est dès lors représenté comme un monstre humain, griffu, à la figure terrifiante, avec de longues oreilles pointues, des cornes, une poitrine de femme, des pieds fourchus et une longue queue. Pouvant prendre des apparences séduisantes, il essaie de corrompre l'homme et de l'entraîner dans le pêché.

Satan : (de l'hébreu "haschatan", adversaire). Satan, qui apparaît souvent dans la Bible, est le chef des anges qui se sont rebellés dans la Genèse, devenant ainsi des démons. C'est lui qui tente Eve dans l'Eden en prenant la forme d'un serpent ou qui tente Jésus dans les évangiles. On lui prête la faculté de changer d'apparence pour mieux séduire. Satan est représenté sous des traits différents, serpent, mi-homme mi-bouc (inspiré du dieu Pan), dragon, Léviathan. On lui attribuait la présidence du Sabbat des sorcières.
Satan est honoré en tant qu'adversaire de Dieu et de l'Eglise dans des cultes appelés satanisme.




Lucifer : (du latin "lux", lumière et "ferre", porter, littéralement : "Porteur de lumière").
En tant que Dieu latin, Lucifer était le porteur de lumière, l'esprit de l'air et personnifiait la connaissance.
L'expression "Porteur de lumière" était aussi utilisée durant les premiers siècles après J.C. pour désigner le Christ. Ce n'est qu'au Haut Moyen Age que le nom de Lucifer a été employé pour désigner Satan. Dans la Vulgate (première traduction de la Bible en latin par saint Jérôme), il est la transcription du mot hébreu Heylel en "Astre du matin" (planète Vénus). Lucifer était le plus beau des anges, chef de la milice céleste. Par orgueil et avidité du pouvoir, il a voulu devenir l'égal de Dieu et s'est révolté contre lui. Chassé du ciel et envoyé en enfer, il est devenu Satan, le chef des démons.
Sa révolte est considérée par les gnostiques comme celle de la recherche de la connaissance que Dieu voulait cacher aux hommes. Porteur de lumière, il serait, pour les sectes lucifériennes, plus puissant que Dieu, simple Démiurge (luciférisme).
A ne pas confondre avec Lucifer, évêque de Cagliari, vers 370, qui provoqua un schisme (luciférianisme) par son attitude sévère envers les évêques partisans de l'arianisme.

Les termes de diable, Satan, Lucifer, démon, Belzébuth, Belial, Méphisto... sont souvent employés comme synonymes. Autres noms du diable ou de Satan : le prince de ce monde, le prince des ténèbres, le Malin, "le Mauvais", le "Tentateur", le chef des démons, le Maître de l'enfer....
Dans la religion musulmane, le diable s'appelle Iblis ou Chaytan.


Quelques considérations et compléments

  • Bien évidemment, les athées n'ont pas plus de raison de croire au Diable qu'à Dieu.

  • Le Diable et le "Bon Dieu"
    La coexistence, même pacifique, d'un Dieu Tout puissant prétendu "Bon" avec le mal (le Mal), personnifié en Satan, n'est pas sans poser quelques problèmes de cohérence à la théologie chrétienne. Pour éviter de faire du christianisme une religion dualiste où le Bien et le Mal deviendraient deux divinités d'égale importance, l'Eglise a décrété, lors du concile de Latran, en 1215 : "le diable et les autres démons ont été créés par Dieu bons par nature; mais ce sont eux qui se sont rendus eux-mêmes mauvais." Habile façon de dédouaner Dieu.
    Il s'agit là d'un des points faibles de la théologie chrétienne et de son "Bon Dieu".
    Soit Dieu Tout-Puissant n'arrive plus à contrôler ses créatures, soit il laisse faire.
    Impuissant ou pervers, au choix.

  • Symbolique de Satan
    Pour certains psychologues, Satan représenterait l'homme lui-même et tout ce qu'il renferme comme perversions pouvant le conduire à sa perte.
    Il serait également le symbole de "l'exaltation imaginative", principe du mal que l'homme se ferait à lui-même, la forme la plus "pernicieuse" étant "l'exaltation imaginative" vis-à-vis de soi, c'est-à-dire la vanité. Le serpent de la Genèse symboliserait le désir subtil qui monte de l'inconscient. Séduit par l'idée de devenir des égaux de Dieu, Adam et Eve s'exaltent mutuellement. Le serpent de la tentation se glisse alors dans la faille ouverte par l'imagination.

  • Satan et les jeunes
    Les nombreux jeunes séduits par le concept de Satan, voire par le satanisme, croient-il vraiment que ce personnage existe ? Ne serait-ce pas plutôt une forme de révolte contre l'autorité quelle qu'elle soit, contre la dureté de la réalité, contre la complexité d'une société dans laquelle il leur apparaît difficile de s'insérer...
    Vivant au sein de familles souvent éclatées et dans un monde perdant ses repères, les adolescents peuvent être inconsciemment tentés de rechercher dans le satanisme un encadrement qui les structure et les rassure.
source: "accueilathéisme.free.fr"


16/06/2012
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